En berçant son nouveau-né, cette mère découvre un message caché sous la couverture du bébé

Chad McDevitt et sa copine Lauren venaient d'avoir une petite fille. Cet adorable nouveau-né avait été emmailloté par les infirmières de l'hôpital. Cela n'a pourtant pas empêché sa mère de défaire la couverture pour observer son bébé. Lauren a alors été confrontée à une incroyable surprise : un message était caché sous celle-ci.

Cette mère de deux enfants ne s'était pas sentie aussi choquée à l'arrivée de son fils Kaden ! Mais elle devait faire face au contenu du message, quelques heures seulement après avoir donné naissance à sa fille Everly. Et elle devait aussi faire face à ses proches. Les proches de Lauren et Chad s'étaient tous réunis dans la chambre d'hôpital de Taylor Mill, Kentucky, pour accueillir le nouveau-né.

Alors que la tante de Lauren profitait de son tour pour dorloter Everly, elle a réalisé que le bébé avait besoin d'un peu d'attention de la part de ses parents. En clair, elle avait fait dans ses couches. La tante a donc confié Everly à Chad, qui l'a embrassé avant de la passer à Lauren.

Alors que la nouvelle maman prenait sa fille dans ses bras, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer la façon dont les infirmières avaient pris soin de son bébé. "Je vous jure, je ne pourrais jamais serrer des langes aussi fort", déclare Lauren dans une vidéo postée sur YouTube par Chad en novembre 2014.

On y entend alors une voix répondre hors caméra : "Ça demande pas mal d'entraînement." A cela, Lauren réplique immédiatement, "Je ne suis pas douée pour les langes." Mais la demande suivante l'amène alors à défaire ce même travail dont elle avait fait l'éloge.

En effet, quelqu'un d'autre, parlant hors caméra lui demande, "Laisse-nous la voir. Je veux la voir." Non, elle n'était pas en train de demander à Lauren de simplement tenir Everly dans ses bras ou de la tourner vers les membres de sa famille. Elle voulait voir le bébé sans sa couverture.

"Ouvre sa couverture, parce que je ne l'ai pas vraiment... ils l'ont emmaillotée avant que j'ai vraiment pu la voir !", poursuit cette personne. Un autre membre de la famille semble d'accord et rajoute, "Ouvre sa couverture !" Est-ce qu'ils savaient qu'il y avait un message secret à l'intérieur pour Lauren ?

Mais Lauren n'en avait apparemment aucune idée et commence à débarasser le bébé de sa couverture. Elle tire le coin supérieur de la couverture sur le corps du bébé pour l'ouvrir sur la droite. Puis elle détache le coin gauche de la couverture du côté droit d'Everly. Voilà qui doit faire l'affaire.

Mais en dégageant son bébé de toutes ces couches, Lauren aperçoit quelque chose que personne d'autre dans la pièce ne pouvait voir. "Oooh !" crie-t-elle en regardant Everly. Apparemment, un message était écrit sur la grenouillère du nouveau-né. Et après en avoir lu le contenu, Lauren reste sous le choc.

Ensuite, Lauren regarde Chad et lui demande, "C'est sérieux ?". Et son petit ami n'a pas le temps de réagir avant que celle-ci ne réponde pour lui. La maman en extase s'écrie : "Oh mon dieu, oui. Oui, oui, je le veux !" À ce moment-là, elle n'avait même pas révélé le contenu du message.

Chad se contente de prendre un objet dans les mains du nouveau-né. Il ne lit pas le message à haute voix, et Lauren non plus. Mais ce que tenait Everly allait révéler à tous ce qu'il allait dire ensuite.

Le père du petit bébé avait une bague de fiançailles dans la main. Il était sur le point de demander Lauren en mariage ! "Veux-tu m'épouser ?" demande-t-il. Encore une fois, Lauren répond "Oui". Et, de façon adorable, le couple conclut le tout par un baiser.

Puis Chad glisse la bague au doigt de Lauren. Même si, comme Lauren le reconnait, elle était encore "assez boursouflée" à la suite de l'accouchement. Mais quelque chose d'autre devait encore être révélé. "Montre-nous la tenue [d'Everly]", demande quelqu'un dans la pièce.

Lauren obtempère et soulève doucement Everly pour que tout le monde puisse voir sa grenouillère. "Qu'est-ce qui est écrit ?" demande une autre personne hors caméra. Et Lauren lit alors à haute voix l'adorable message. Les mots "Maman, veux-tu épouser papa ?" étaient imprimés sur le vêtement.

Chad et la petite Everly n'étaient cependant pas les seuls à être surpris. Il avait également recruté le cousin de Lauren pour l'aider à trouver comment demander sa petite amie en mariage, donc ils étaient au courant de ce qui allait se passer. Le reste de la famille présente dans la pièce avait été prévenu, ainsi que les infirmières de Lauren.

Et très vite, le monde entier a été mis au courant de ce doux moment lorsque Chad a publié la vidéo de la demande en mariage sur YouTube. Depuis sa mise en ligne en novembre 2014, le clip a cumulé plus de 1,3 million de vues, mais tout le monde n'a pas été si charmé. En effet, comme c'est souvent le cas, le couple a reçu des réactions négatives après avoir partagé son histoire.

Un commentaire sur YouTube dit, par exemple, "Le véritable amour attend ! Pourquoi n'a-t-elle pas attendu pour se marier ?" Et la publication de Chad sur Facebook annonçant la demande en mariage a sans doute suscité des réactions similaires, selon un autre commentaire de la vidéo publique.

Mais de nombreux téléspectateurs sont venus à la défense du couple. Un autre utilisateur du site de partage de vidéos écrit par exemple : "Ne faites pas attention aux personnes négatives. Profitez de cet enfant et de votre amour pour votre nouvelle femme. C'est VOTRE moment, votre vie, vos décisions. Un bébé est une bénédiction à tout moment !"

Peu importe ce que pensait le reste du monde, Lauren et son fiancé étaient de toute évidence heureux de la tournure des événements. "Lauren a commencé à dérouler la couverture, et le reste appartient à l'histoire", a déclaré Chad à Little Things en 2016. Le couple s'est marié après leur douce demande en mariage, devenant une famille de quatre personnes.

Et le 13 mai 2018, Chad a utilisé Facebook pour faire à nouveau l'éloge de la femme qui avait répondu "oui" à cette demande en mariage surprise. "Bonne fête des mères à la mère de mes enfants, Lauren McDevitt, qui est tout pour moi", a-t-il écrit. Ooohh ! Mais si vous pensiez qu'il s'agit de la plus grande surprise qu'une femme peut avoir en accouchant, détrompez-vous. La suite est là pour le prouver !

Les émotions qui accompagnent la maternité peuvent être bouleversantes pour toute femme enceinte. Mais pour Bethani Webb, pour laquelle il s’agissait de la première grossesse, toute la joie, l’excitation et la trépidation ont été multipliées par quatre lorsqu’elle a appris qu’elle attendait des quadruplés. Et il y avait encore une surprise à venir une fois Bethani installée dans la salle d’accouchement. En effet, en regardant les nouveau-nés de plus près, les médecins ont découvert quelque chose d’encore plus époustouflant.

Les Webb sont un couple typique de la région d'Alberta du Nord, au Canada, et leur histoire d’amour débute comme beaucoup d’autres. Tim et Bethani se rencontrent lorsqu’ils ont un peu plus de vingt ans et, comme tant d'autres couples amoureux, ils pensent à avoir des enfants.

Il s’avère que les choses se sont mises à avancer plus rapidement que prévu. Peu après le mariage des Webb en juin 2015, Bethani tombe enceinte. Le couple pensait attendre au moins 12 mois avant de concevoir leur premier enfant, mais la vie et les évènements qui la ponctuent ne sont pas toujours en accord avec les projets. Ce fut toutefois une excellente nouvelle, bien qu’inattendue, pour le couple qui attendait avec impatience de fonder une famille.

La veille du réveillon de Noël 2015, les futurs parents vont passer une échographie de routine. C’est alors que l’infirmière leur annonce une nouvelle aussi surprenante que réjouissante. Ce n’était toutefois pas vraiment le cadeau de Noël en avance auquel se préparait le couple et ils en furent abasourdis.

La première indication de quelque chose d’inhabituel est une question de l’infirmière concernant d’éventuelles grossesses multiples dans l’une ou l’autre de leurs familles. Le couple répond qu’à leur connaissance il n’y en avait eu aucune, ne sachant pas vraiment ce qui allait suivre. C’est à ce moment que l’infirmière attire leur attention sur l’écran.

Comme Bethani le raconte à l’émission canadienne Global News « Elle se tourne vers l’écran et dit "Voici un bébé, deux, trois, et quatre…"». « Et c’est là que je suis presque tombé par terre ! » ajoute Tim.

Lorsque le couple annonce, plein enthousiasme, la nouvelle à leurs familles, celles-ci sont tout aussi ébahies. Et ce n’est pas surprenant. Selon le Docteur James Bofill de l’université du Mississippi, les chances de concevoir des quadruplés sans l’aide de traitement spéciaux pour la fertilité est d’une sur 729 000 !

En dehors des préparatifs multipliés par quatre pour l’arrivée des bébés, la grossesse s’est bien déroulée. Pendant cette période, les Webb ont reçu d’autres bonnes nouvelles : Tim allait se retrouver sérieusement en minorité car les quatre bébés étaient des filles ! À peine un mois après cette nouvelle incroyable, Bethani arrive au Royal Alexandra Hospital d’Edmonton, Alberta, pour se préparer aux naissances.

Étant donné que Bethani attendait des quadruplets, les médecins avaient préconisé une césarienne à 33 semaines et la jeune maman devait donner naissance à quatre beaux bébés en bonne santé. Mais au fur et à mesure de l’arrivée des filles, on les allonge l'une près de l'autrre et tout le monde est stupéfait.

Si les chances de concevoir des quadruplés naturellement sont minces, la probabilité de qui arrivait aux Webb tenait du miracle. En effet, incroyablement, car il y a seulement une chance sur 15 millions, les quatre petites filles étaient identiques.

Tim devait expliquer plus tard à Global News : « C’était comme un spectacle de magie car il en sortaient une, deux, trois, quatre… C’était surréel. » Une fois le spectacle de magie terminé, bien entendu, le couple devait nommer les bébés et ils choisirent les noms de Emily, Grace, McKayla et Abigail pour leurs petites filles.

Le papa ravi allait expliquer plus tard au Edmonton Journal, « Je trouve absolument formidable que les bébés soient là. Je me sens privilégié. Et aussi soulagé car avec une naissance multiple, on se fait du souci. Il y a des risques… mais tout a été parfait. »

Les naissances multiples sont certes synonymes de moins de sommeil et de davantage de couches, mais elles offrent néanmoins un énorme avantage pour ce qui est du choix des prénoms. « C’était bien de ne pas avoir à choisir parmi nos préférés » déclarait ainsi Bethani à Global News. « Nous avons pu choisir les quatre prénoms que nous aimions sans avoir à en sélectionner un seulement. »

Et le choix des prénoms s’est avéré bien plus facile que de différencier les filles. Cela dit, immédiatement après la naissance, chaque petite fille a été placée dans sa propre couveuse, ce qui rendait la différenciation des quadruplées bien plus facile.

Faire la distinction entre les filles depuis l’extérieur des couveuses s’est toutefois montré légèrement plus compliqué. En parlant à CTV News, Bethani révélait : « Pour l’instant je suis heureuse qu’elles soient séparées, ce qui nous permet de les différencier. Mais lorsque j’en tiens deux l’une à côté de l’autre, je n’y arrive pas. »

La jeune maman expliquait néanmoins aussi à CTV News que leurs personnalités individuelles ne pouvaient pas être plus différentes et qu’avec le temps, cela les aiderait sans aucun doute à les différencier. Elle décrivait Emily et McKayla comme relativement calmes et Abigail – la plus petite des quatre bien qu’étant l’aînée – comme fougueuse. Grace, quant à elle, était « un personnage. »

Le couple a développé une stratégie pour les aider à faire la différence entre les filles une fois à la maison. Bethani et Tim les reconnaissent par des accessoires pour cheveux et par des bracelets de différentes couleurs ! Ils ont même considéré peindre les ongles de leurs orteils pour les différencier.

Il est indéniable que tous les nouveaux parents doivent s’adapter à beaucoup de choses après une naissance, et le couple a pour cette raison emménagé avec la maman de Tim pour obtenir de l’aide. Et les 820 habitants de leur ville de Hythe, Alberta, sont aussi derrière eux.

Comme Tim le racontait au National Post, « La communauté a organisé une collecte de fonds qui a rapporté environ 50 000 $ et des amis ont lancé un [site] GoFundMe. » Le couple a été tellement bouleversé par la générosité de la communauté qu’ils ont même dû se tourner vers une église locale pour y entreposer tous les cadeaux.

Élever des quadruplés est un défi colossal mais les Webb étaient plus que prêts à le relever. Tim racontait ainsi fièrement à Global News : « Je suis impatient de créer des souvenirs et de voir à quel point elles seront proches. ». Bethani concluait « Nous allons vivre quelques années de folie… [Mais] tout cela sera très excitant. »

Comme nous le savons, le fait que ces bébés partagent le même ADN est extrêmement rare. Mais à quoi ressemblent les gènes chez les quadruplés non-identiques ? Une maman de San Francisco avait décidé de le savoir. Et lorsqu’elle et sa famille ont étudié les résultats des tests d’ascendance, les résultats étaient pour le moins choquants.

En 2017 l’héritage d’une famille n’est plus nécessairement un mystère. En effet, grâce aux avancées dans le domaine de la génétique et de la technologie, les scientifiques peuvent tester votre ADN pour un prix modique et vous dire d’où vous venez. Il vous suffit simplement d’envoyer un échantillon de votre salive.

Cela nous amène à cette histoire intrigante. Après avoir reçu des informations surprenantes sur ses racines, le test ADN d’une maman de San Francisco l’a menée à réaliser sa propre expérience. Elle souhaitait savoir si ces kits de test ADN fonctionnaient vraiment comme on le prétendait. Et elle a utilisé ses propres quadruplets pour en tester l’exactitude.

Tout a commencé lorsque Amy Jones a pensé qu’il pourrait « être amusant » de savoir d’où venait sa famille, déclare-t-elle à la station KPIX 5 de San Francisco. Elle s'est ainsi tournée vers Ancestry DNA, un site sur lequel les utilisateurs peuvent créer un compte en ligne, poster un tube de salive à analyser et recevoir leurs informations génétiques électroniquement.

Et les résultats étaient pour le moins surprenants ! « J’ai appelé ma mère, mon père et je leur ai dit « Écoutez, nous sommes irlandais ! » se souvient-elle. Ils lui ont répondu « Vraiment ? » Et j’ai dit « C’est que dit le test. Alors je pense que c’est correct. »

Mais même avec les résultats devant elle, Jones n’était toujours pas certaine que le test génétique était aussi exact qu’annoncé. C’est pourquoi elle a mis au point une stratégie pour vérifier ses résultats d’ADN avec l’aide de l'ADN ses quatre enfants, qui étaient issus d’une grossesse multiple.

En effet, les quatre enfants de Jones sont des quadruplés. Il s’agit en fait de deux paires de jumeaux nées au même moment : Gabe et Seth sont des jumeaux identiques et Hugh et Katie sont des jumeaux fraternels. Ils forment le « Jones Quad Squad ». C’est eux qui ont fourni les quatre échantillons d’ADN partagé pour aider à déterminer l’exactitude de deux sites : Ancestry DNA et 23andMe.

En prêtant attention à des petits détails, Jones a travaillé avec la station d’information de San Francisco KPIX 5 pour s’assurer que l’expérience était conduite à l’aveugle, autant que possible. En effet, ils ont envoyé ensemble les échantillons d’ADN des enfants sous différents noms et ethnicités. Ils les ont même postés depuis des villes différentes pour camoufler le fait que les échantillons provenaient de personnes apparentées.

Quand la famille Jones a reçu les résultats, elle a été une nouvelle fois surprise par les informations disparates reçues. Cela n’était pas dû aux tests sur les jumeaux identiques, qui sont revenus presque exactement identiques, avec approximativement 71% d'origine du nord-ouest de l’Europe et presque 7 pourcent d'ADN britannique et irlandais.

Jones était néanmoins choquée de voir que ses enfants étaient encore plus irlandais qu’elle. Souvenez-vous, c’était le résultat qui avait amenée Jones à questionner son propre test au départ. « Ils étaient encore plus irlandais que moi, ce qui m’a vraiment surprise », dit-elle.

Et il y avait aussi les résultats de Katie. Katie, jumelle fraternelle de Hugh, avait une ligne ancestrale britannique et irlandaise encore plus forte que ses frères. Cela pouvait donner l’impression que les tests n’étaient pas exacts mais une experte en ADN, le Docteur Ruth Ballard, a expliqué à KPIX 5 que cela était entièrement normal, en particulier chez des jumeaux fraternels.

Dr. Ballard ajoutait « Vous vous attendez à des différences et j’aurais été très surprise si ces tests étaient revenus sans aucune différence. » Elle expliquait que, alors que les jumeaux identiques sont nés avec un ADN très similaire, les jumeaux fraternels ont des différences génétiques bien plus importantes car chacun peut prendre plus d'ADN d’un parent en particulier.

Par ailleurs, les résultats de ses quadruplés en main, Jones pouvait être soulagée au sujet de la répartition de son propre ADN, qu’elle avait précédemment questionné. « Cela me redonne un peu confiance en les résultats du test » dit-elle.

Et Dr. Ballard est d’accord avec Jones ; elle a expliqué à KPIX 5 que les sites de test d’ADN tels que Ancestry DNA et 23andMe ont tendance à fournir des répartitions exactes du patrimoine ethnique d’une personne. Cette experte en ADN ajoutait que ces résultats s’amélioreront dans le temps, lorsqu’un plus grand nombre d’échantillons seront accumulés et que la quantité de données à la disposition des généticiens s’accroitra.

Jones a appris qu’elle pouvait avoir confiance en les résultats reçus – son héritage était finalement probablement irlandais – mais il y avait quelques découvertes intéressantes sur les tests génétiques en général. D’abord, Ancestry DNA met en relation des utilisateurs avec des membres potentiels de leur famille qui ont aussi été testés par les scientifiques du site.

En fait, même avec des noms d’emprunt, les enfants de Jones ont été reliés à son profil comme étant des membres potentiels de sa famille. Et qu’en est-il des profils des enfants ? Ancestry DNA les a aussi informés que Jones était leur mère puisqu’elle avait déjà envoyé ses propres informations génétiques à la société. Cette pratique s’appelle la « correspondance ADN » - en revanche, le site ne demande pas l’autorisation de relier les Jones avec d’autres parents potentiels.

« Cela m’inquiète », dit Jones à KPIX 5 après avoir vu ces informations sur son profil. La maman des quatre enfants explique qu’elle a tout simplement voulu en savoir plus sur son patrimoine génétique. En fait, Jones n’avait jamais considéré la possibilité que son ADN pût être utilisé pour la relier à d’autres clients de Ancestry DNA.

Au bout du compte, cela n’était pas vraiment un gros problème pour Jones. Après tout, l'ADN correspondant venait de ses propres enfants, dont elle savait qu'ils partageaient une partie de son code génétique. Mair Dr. Ballard a mis en garde les autres utilisateurs, qui doivent se préparer à tout lorsqu’ils utilisent ce service.

Par exemple, Dr. Ballard a souligné que la concordance pouvait reconnecter les donneurs de sperme et d’ovules avec leurs enfants biologiques, qu’ils souhaitent les trouver ou non. D’autres utilisateurs pourraient aussi apprendre qu’ils ont été adoptés si leur ADN ne concorde pas du tout avec celui de leurs parents. « Cela peut dévoiler une non-paternité et autres questions au sein de votre famille », explique-t-elle.

Après que KPIX 5 les a interrogés sur cette concordance, Ancestry DNA a annoncé qu’ils allaient faire de la concordance d’ADN une partie optionnelle du processus de test génétique. Mais même avec ce filet de sécurité en place, Dr. Ballard implore les utilisateurs du site de comprendre ce à quoi ils consentent lorsqu’lis envoient leur tube à tester.

« Je mets en garde les gens. Ils doivent consulter les paramètres de confidentialité puis décider de la quantité d’informations qu’ils souhaitent donner » alerte Ballard. Après une réflexion approfondie, un test de patrimoine génétique familial pourrait être intéressant pour ceux qui ont des doutes sur leurs racines. Jones semble abonder dans ce sens : « Je pensais que ce serait amusant de savoir d’où je viens. »